Publié dans Culture

Mode éthique et durable - Transformer les matériaux recyclés en produits textiles 

Publié le mardi, 17 octobre 2023

Créer et promouvoir la mode à base de matériaux recyclés. Tel est l’objectif  de « Mode éthique et durable », organisé par l’Institut français de Madagascar (IFM), en collaboration avec Air France.  L’événement a démarré le 9 et se clôturera le samedi 21 octobre prochain. Il s’agit d’un programme de sensibilisation à l’endroit des artistes pour une mode éco-responsable. « Ce projet vise à promouvoir une mode durable et éthique, accompagnée d’une démarche de professionnalisation et d’échanges de bons procédés et d’expériences, tout cela en vue de soutenir et de pérenniser la filière dans une démarche éco-responsable.

Il s’agit d’un projet à double facette, à la fois relatif aux ICC (industries culturelles et créatives) et aux ODD (Objectif de développement durable), dans la mesure où l’industrie de la mode, au-delà de son utilité primaire, est vectrice d’une identité culturelle, mais aussi responsable, malheureusement, d’une empreinte carbone assez élevée », communiquent les responsables au sein de l’IFM. 

A l’issue d’un appel à candidatures lancé en juillet dernier, les créateurs finalistes, au nombre de six, à savoir Nia Ramanantsoavina, Rija Nandrianina, Naomi & Co, Vahea, Origine.mg et Renaissance, devront utiliser exclusivement des tissus offerts par les entreprises membres du GEFP (Groupement des entreprises franches et partenaires) pour confectionner les tenues à présenter lors de la soirée finale baptisée « Chic, éthique et durable » qui se tiendra le 20 octobre. Ainsi, les finalistes devront présenter trois tenues, aux frais de l’organisateur, pour le show final, ainsi que sept tenues pour le show-room, accessible gratuitement au grand public, qui se tiendra le 21 octobre.

Nouveauté 

Contrairement à l’édition précédente, celle-ci s’efforcera d’articuler les actions autour des échanges entre des créateurs venus de différents horizons, de renforcer la capacité des créateurs locaux dans la mesure où aucune école de haute couture et de design n’existe sur place, mais aussi de permettre aux professionnels français de s’enrichir du savoir-faire local, en matière d’économie et de valorisation des ressources. Cette édition comportera également un show-room pour qu’en l’espace d’une journée, tous les créateurs (finalistes et professionnels français) puissent échanger et rencontrer des clients potentiels, des consommateurs et des professionnels de la filière « mode et textile ». 

Les échanges doivent s’inscrire dans un temps long, dans une perspective d’établir une collaboration pérenne et de susciter un effet levier transversal avec d’autres partenaires locaux et internationaux. Une « cape d’honneur » créée par « Conser Fashion Manjabe 4 Nature » sera décernée par les membres du jury au lauréat ou à la lauréate. Le grand gagnant du concours obtiendra un billet Tanà-Paris-Tanà pour l’année prochaine et un séjour au sein d’une structure de la filière « mode » en France. Rappelons que Dina Nomena Andriarimanjaka a été la grande gagnante de la première édition. Elle a eu l’opportunité d’assister à la « Fashion Week » qui s’est tenue à Milan (Italie) en septembre dernier. 

 

Si.R

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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